Tanche Gobba Dorata du Pianalto de Poirino

Tinca gobba dorata del Pianalto di Poirino
Tanche Gobba Dorata du Pianalto de Poirino

Nom

Tanche Gobba Dorata du Pianalto de Poirino

Marque de qualite

Appellation d’Origine Protégée. Reg. UE 160/08

Description

L’appellation  «Tinca gobba dorata del Pianalto di Poirino» distingue les exemplaires, à l’état frais, de l’espèce Tanche (Tinca tinca)  élevés, nourris et nés de reproducteur à leur tour nés et grandis dans la zone géographique identifiée comme zone du Pianalto, et ayant comme  caractéristiques morphologiques la coloration jaune dorée prononcée de la livrée et le dos courbé et gibbeux. La tanche est caractérisée par une chair savoureuse et moelleuse, non grasse et relativement pauvre en arêtes, avec tégument fin.

Zone de production

La zone géologiquement identifiée par l’inscription «Pianalto di Poirino» compte 24  communes appartenant à 3 provinces (Cuneo, Asti et Turin).  De la province de Cuneo font partie les communes de Ceresole d’Alba avec tout le territoire communal, Baldissero d’Alba, Monta’  d’Alba,  Montaldo  Roero,  Monteu Roero, Pocapaglia, Sanfre’,  S. Stefano Roero, Sommariva du Bosco et Sommariva Perno.

Histoire

L’origine géographique de la Tanche « gobba dorata » (bossue dorée) du Pianalto est bien identifiée par des témoignages écrits et oraux, mais il est même possible de confirmer la présence de l’espèce à l’aide de tests géologiques et paléontologiques. C’est en effet à partir de la fin du Pliocène et du Pléistocène inférieur que se forment les dépôts fluviaux-lacustres du faciès villafranchiana du haut plateau de Poirino, ère à laquelle remontent les premières pièces fossiles de Tanche tanche. Il existe par conséquent d’antiques et de récentes sources de documentation qui attestent comment  ce lien particulier entre tanche, territoire et êtres humains est toujours le résultat solide et durable dans le temps. La  présence de la Tanche bossue dorée dans le Pianalto de Poirino, comme poisson élevé et à valeur alimentaire et économique très appréciée, a déjà été prouvée  par des documents remontant au XIIIème siècle ; quand une parmi les nombreuses gabelles qui affligeaient la population rurale de Ceresole  d’Alba imposait la livraison de quantités variables de tanches.

Aujourd’hui les viviers actifs à Ceresole d’Alba sont 105, nombreux desquels déjà cités dans le cadastre du 1632, du 1742 et 1895. Parmi les nombreuses curiosités il est possible d’identifier dans les archives historiques de la commune de Ceresole d’Alba que quelques viviers de propriété communale, déjà en 1878, furent “relouées” à monsieur Reinero Pietro di Carlo, lequel exerçait l’activité de pêcheur, profession inusuelle pour un territoire depuis toujours appelé “rasatà” pour le manque d’eau.L’activité de pêche professionnelle, comme l’élevage des tanches, s’est prolongée au fil des siècles et seulement récemment, vers le début des années cinquante, a complètement disparu, en s’insérant aujourd’hui parmi les activités de type agricole.

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